Page:Theuriet - Philomène, 1897.djvu/46

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ment tout en mettant les morceaux doubles, il fut convenu que nous irions nous installer à Talloires, dont nous ferions notre centre d’excursions jusqu’au moment où Toinoz pourrait nous livrer ses cuivres. Nous reprîmes donc vers le tantôt le chemin de l’auberge de l’Abbaye, et quand, sur le seuil de notre nouveau gîte, nous eûmes réglé le compte de Sonnerat, celui-ci me tira à l’écart :

— Dites-moi, monsieur, murmura-t-il confidentiellement, est-ce que c’est la vraie vérité, cette histoire des mulets tombés dans le lac avec leur charge d’argenterie, près de la Madeleine ?