Page:Theuriet - Philomène, 1897.djvu/56

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— Tu me montreras ton trésor ?

— Je vous en montrerai au moins un échantillon… Ça vous va-t-il ?

— Soit ; mais, tu sais, je suis un vieux singe et on ne me fait pas prendre des vessies pour des lanternes.

— Tranquilisez-vous, vous serez satisfait de votre promenade !

À l’heure indiquée, Toinoz cheminait sur la route d’Angon.

C’était une belle nuit transparente. Avec la limpide clarté lunaire, une paix profonde tombait sur les montagnes d’en face et sur le lac uni comme un miroir. Le