Page:Theuriet - Philomène, 1897.djvu/80

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cheurs étranges. Le père Toinoz, haletant d’émotion, s’était assis sur les brancards de la charrette. Sonnerat, lui, plus calme et nonchalant que jamais, continuait à musarder et semblait prendre plaisir à irriter l’impatience de son beau-père. Il dissertait sur la récolte qui promettait d’être magnifique, regardait le ciel constellé, les profils des montagnes, et prédisait du beau temps pour le lendemain.

— Jacques, grommelait Toinoz, dépêche un peu, tu me fais bouillir, mon camarade.

— Voilà, voilà, beau-père ! ricanait-il en se hâtant lentement.