Page:Tiercelin - Bretons de lettres, 1905.djvu/108

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aimable plaisanterie du Doyen ; il ne se rendit pas à son invitation ; le châtiment ne se fit pas attendre : le 2 mars, il était averti qu’il perdait par défaut son inscription de novembre 1838 et qu’il était mandé de nouveau pour « le jeudi 21 mars courant, à midi et demi, salle des examens. » Le 22 mars, la Faculté avisait le Recteur que, par délibération en date de la veille, Charles Leconte de Lisle avait perdu une inscription « pour son défaut d’assiduité aux cours et qu’avis en serait donné à ses parents. » Le 24 mars, M. Liger, son répondant en recevait la nouvelle.

Leconte de Lisle prit l’inscription d’avril ; en juillet, il négligea de se mettre en règle avec la caisse de la faculté ; le 20 juillet, le Recteur et M. Liger étaient prévenus de cet oubli[1]. Le 21 juillet, Leconte de Lisle et ses camarades délinquants étaient invités à comparaître devant la Faculté, le 14 août. Le 17 août, notification était faite au Recteur et aux familles de la radiation sur les registres de l’inscription d’avril. Les étudiants n’avaient pas comparu !

  1. MM. Jan Kerguistel, Jules Poinçon de la Blanchardière et Villiers de l’Isle Adam s’étaient rendus coupables du même oubli.