Page:Tissot - L onanisme - Dissertation sur les maladies produites par la masturbation, 4e edition, Lausanne, 1769.djvu/238

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ne doivent pas non plus avoir de grandes espérances : au-dessus de quarante ans il est rare de rajeunir.

Quand j’ordonne le quinquina avec du vin, je ne fais pas vivre uniquement de lait, mais je fais prendre le remède le matin, & du lait le soir. J’ai trouvé quelques malades pour lesquels il a fallu changer cet ordre : le vin pris le matin les faisoit constamment vomir.

Quand j’emploie les eaux minérales, j’en fais boire quelques bouteilles pures avant que de les mêler avec du lait.

Quand le mal est invétéré il dégénère ordinairement en cacochymie, & il faut commencer par la détruire avant que travailler au rétablissement des forces : c’est dans ce cas que les évacuants sont quelquefois indispensablement nécessaires, & opèrent très-efficacement. Les fortifiants, les nourrissants, le lait, ordonnés dans ces circonstances, jettent dans une fièvre lente, & le malade perd les forces à proportion de l’usage qu’il en fait.

Quand des excès prompts jettent tout-à-coup dans des foiblesses si con-