ment on n’entendrait rien (Silence, rire continu dans le coin des jeunes gens. Tania jette sur la table l’abat-jour de la lampe, un crayon et un essuie-plume.)
Remarquez, messieurs : voilà l’abat-jour, encore quelque chose ! Alexis Vladimorovitch, un crayon !
Bon, bon ! Je l’observe et j’observe Grossmann aussi. Vous remarquez. (Grossmann se lève et regarde les objets qui sont tombés sur la table.)
Permettez ! Permettez ! Je voudrais voir si ce n’est pas le médium lui-même qui fait tout cela ?
Vous pensez ? Eh bien, asseyez-vous auprès de lui… Tenez-lui les mains. Mais soyez sûr qu’il dort…
Oui ! C’est étrange ! étrange ! (Il s’approche de Sémion et lui prend le coude. Sémion grogne.)
Voyez-vous l’effet que la présence de Grossmann produit sur lui ? Voilà un nouveau phénomène ; il faut l’inscrire. (Il sort un instant pour prendre des notes et puis revient aussitôt.)