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Page:Tolstoï - Œuvres complètes, vol28.djvu/404

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IAKOV

Il manque des tartines. Je l’avais bien dit. (Il sort.)

LE DEUXIÈME VALET DE PIED

Ou bien encore, chez nous, voilà l’enfant qui tombe malade. Aussitôt on l’envoie dans un hôtel, avec des bonnes, et il y est mort sans la mère.

LE PREMIER VALET DE PIED

C’est ça, ils ne craignent pas le péché ! Pour moi je crois qu’on ne peut se cacher nulle part du bon Dieu.

FÉODOR IVANOVITCH

Je le crois aussi. (Iakov monte en courant l’escalier avec des tartines.)

LE PREMIER VALET DE PIED

Remarquez bien encore que si on était obligé d’avoir peur de tout le monde, il n’y aurait plus qu’à s’enfermer entre quatre murs, comme dans une prison, et à y rester !



Scène XIII

Les Mêmes, TANIA et ensuite IAKOV

tania, saluant les valets de pied.

Bonjour ! (Les valets saluent.) Féodor Ivanovitch, j’ai deux mots à vous dire.

FÉODOR IVANOVITCH

Eh bien, quoi ?