Page:Tolstoï - Œuvres complètes, vol3.djvu/87

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Une demi-heure après, à travers la forêt épaisse qui séparait le Terek de la stanitza, Loukachka et Nazarka, presque en courant, allaient à la maison et causaient sans cesse.

— Fais attention, ne dis pas que je t’ai envoyé, mais viens voir si son mari est à la maison ? — disait Loukachka d’une voix perçante.

— Et moi, j’irai chez Iamka. Nous ferons la noce ce soir, hein ? — demandait Nazarka obéissant.

— Oui, oui, quand donc faire la noce, sinon aujourd’hui ? — répondit Louka.

Arrivés à la stanitza, les Cosaques burent, puis dormirent jusqu’au soir.