Page:Tolstoï - Ce qu’il faut faire.djvu/108

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

tiers ; d’abord tous poussent droit, puis ils entrelacent leurs branches.

3o « La dépendance des parties devient tellement forte, que la vie de chacune d’elles dépend de la vie et de l’activité des autres. » La même chose arrive à la forêt : le poirier chauffe les troncs ; coupe-le, les autres arbres gèleront ; — la lisière abrite du vent, les arbres de semis continuent les espèces, les grands et les touffus donnent l’ombre, et la vie d’un arbre dépend d’un autre.

4o « Les individus peuvent mourir, mais le tout survit. » La même chose arrive à la forêt : la forêt ne pleure pas l’arbre.

En montrant que vous pouvez, avec autant de raison, en vertu de cette théorie, considérer la forêt comme un organisme, vous croyez avoir prouvé aux partisans de la doctrine organique la fausseté de leur définition : — point du tout. Cette défi-