Page:Tolstoï - Contes et fables, 1888.djvu/107

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soignait, mais l’oiseau ne mangeait ni ne buvait rien.

Il fut malade pendant trois jours, et, le quatrième, il mourut.

Quand nous le vîmes mort, étendu sur le dos, ses petites pattes recoquillées, tous trois nous pleurâmes si fort que notre mère vint nous demander la cause de notre douleur.

En apercevant l’oiseau mort, elle comprit notre peine.

Pendant plusieurs jours, ma sœur aînée ne put ni jouer ni manger, car elle pleurait sans cesse.

Nous avons enveloppé Jivtchik dans nos plus beaux chiffons ; nous l’avons mis dans une petite boîte en bois, et, après, nous l’avons enterré dans le jardin.

Au-dessus de sa tombe, nous avons élevé un tertre et posé une pierre.