Page:Tolstoï - Hadji Mourad et autres contes.djvu/359

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être ; qu’il doit être tout autre chose, que ce ne sont pas nous, les ouvriers, qui devons dépendre du capital, mais le capital de nous…

ALMAZOFF.

Tout cela est vrai. Mais vous vouliez nous parler de Bouriline…

Ensemble. RAZOUMNIKOFF.
Il m’a plu beaucoup.
M. I. SCHULTZ.
C’est un jeune homme extraordinairement sympathique.
MATVEIEFF.

Oui, à propos de Bouriline, je voulais vous dire qu’il se trouve maintenant précisément dans cet état d’esprit. Hier j’ai causé avec lui. Il est plein d’ardeur ; et plus il apprend, plus il désire connaître. Et, principalement, il veut agir ; pas parler mais agir. Ce n’est pas pour rien que nous sommes des paysans. (Tous rient.)

ALMAZOFF.

Je comprends.

A. J. ARONSOW

Bouriline et Anossoff attendent en bas. Faut-il les appeler ? Qu’a-t-on décidé ?

ALMAZOFF,
s’adressant à tous, principalement à Razoumnikoff.

Eh bien ! camarades, chargeons-nous de cette