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RAZOUMNIKOFF.

Oui ; mais pas au détriment des autres.

SHAM.

Pourquoi, au détriment ?




SCÈNE II

NICOLAS ANOSSOFF et PAUL BOURILINE entrent et donnent à tous une poignée de main.

M. I. SCHULTZ, à Paul.

Asseyez-vous ici.

Ils s’assoient. Silence gêné.

ALMAZOFF, à Paul.

Votre camarade de bureau, qui est notre camarade à nous par les convictions et le dévouement à la cause commune, nous a dit que vous partagiez nos convictions et désiriez nous aider.

PAUL, excité.

Je suis prêt à tout, à tout. J’ai compris maintenant…

ALMAZOFF.

Laissez-moi achever. Je disais donc : Vous désirez nous aider. Sans doute cela nous est très agréable. Ce ne sont plus déjà des centaines mais des milliers d’ouvriers qui se sont solidarisés avec nous, mais plus il y en aura mieux cela vaudra pour le succès de notre cause. Mais nous devons