Page:Tolstoï - Katia.djvu/260

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mittentes, et on les entendait voltiger avec inquiétude de place en place.

Ce fut en vain que je cherchai à me calmer ; il semblait que j’attendais et que je désirais quelque chose.

Il revint d’en haut et s’assit près de moi.

— Je crois qu’il va pleuvoir, dit-il ; les nôtres seront mouillées.

— Oui, repartis-je, et tous deux nous gardâmes longtemps le silence.

Cependant le nuage, en l’absence de tout vent, n’avait cessé de s’abaisser à vue d’œil sur nos têtes ; la nature se faisait de plus en plus calme, plus parfumée, plus immobile : tout à coup une goutte tombe et rebondit, pour ainsi dire, sur la toile de la terrasse, et une autre vient s’émietter sur le blocage du sentier ; enfin, avec un bruit de grêle qui s’abat lour-