Page:Tolstoï - L’Église et l’État, 1905.djvu/37

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
l’église et l’état

Voilà donc un premier fait : les dogmes sur lesquels personne n’est d’accord, qui ne sont nécessaires à personne, qui perdent les hommes, c’est ce que la hiérarchie donnait et donne pour religion, — et, deuxièmement, ce sur quoi tous sont d’accord, ce qui est nécessaire à tous, ce qui sauve les hommes, cela, la hiérarchie, bien qu’elle n’ose le nier, n’ose aussi le donner comme doctrine, car cette doctrine la renierait elle-même.

Léon Tolstoi