Page:Tolstoï - La Puissance des tenebres.djvu/18

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ver, il n’y aura jamais assez do fourrage et d’eau: et tu veux laisser partir l’ouvrier ?.. Moi jo n’en ferai point, du travail de moujik. Je m’?tendrai comme toi sur le poêle, et que tout aille au diable ! Tu t’arrangeraS comme tu voudras !

PETR

Va donc au fourrage: c’est I’heure.

AKOULINA

Au fourrage ?... Soit !

(Elle passe son caftan et se munit d*ane eorde.)

ANI$SIA

Je ne travaillerai plus; j’en ai assez. Je ne veux plus rien faire. Travaille tout seul.

PETR

Assez ! Quelle enrag?ée ! On dirait un mouton pris do tournoiement !

ANI$$1A

C’est toi-m?me qui es un chien enrag?é ! ? On ne peut rien altendre de toi, ni travail ni plaisir. Tu ne sais que tourmenter les gens. Failli chien, va !

PETR (crashant et s’habillant).

Pfou !... Dieu me pardonne I Je vais voit ce qui se passe.

?Il sort.)