Page:Tolstoï - La Puissance des tenebres.djvu/27

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bonheur quand on l’a. De même ici. Est-ce que je ne vois pas de quoi il retourne?

AN?SSIA

Eh bien ! ma tante Matrena, pourquoi me cacherais-je de toi ? Tu sais tout. J’ai pé?ché ?: j’ai aimé? ton fils.

MATRENA

Ah! quelle nouvelle m’annonces-tu là? ? Et la tante Matrena qui l’ignorait !.. Hé ! ma fille, la tante Matrena est rusé?e, rusée, archirusée ! La ?tante Matrena, je te dirai, ma petite baie, voit sous la terre ?à un archinc de profendeur. Je connais tout, ma petite baie. Je sais pourquoi les jeunes babas ont besoin de paquets de poudre à? faire dormir... J’en ai apport?é.

(Elle dénoue un coin de son châle et en tire de petits paquets de papier.)

Ce qu’il faut, je le vois, et ca qu’il ne faut pas, je ne le sais pas, je ne le connais pas. Voilà... La tante Matrena a ?ét?é jeune, elle aussi. II m’a fallu vivre aussi avec mon imbecile ! Les 77 tours, je les connais tous... Je vois, ma petite bale, que ton vieux va tourner l’oeil ?: et comment vivrait-il ? Si on lui donnait un coup de fourche, il ne sort!reit pas de sang. Et voilà qu’au printemps tu l’enterreras, sans doute. Il te faudra bien, alors, prendre quelqu’un dans ta