Page:Tolstoï - Le Prince Nekhlioudov.djvu/144

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enfants, les vieillards, les baba la vénéreront et la regarderont comme un ange envoyé par la Providence. Puis, au retour, elle me cachera qu’elle est allée chez un pauvre moujik à qui elle aura donné de l’argent ; mais je le saurai, moi ; je saurai tout. Et je la presserai dans mes bras, et je baiserai tendrement, longuement, ses beaux yeux, ses joues empourprées d’une rougeur pudique, ses lèvres souriantes et fraîches. »

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