Page:Tolstoï - Marchez pendant que vous avez la lumière, trad. Smith, 1891.djvu/186

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

où nous le cherchons toujours. Le bonheur des hommes se trouve dans leur union. Cette union ne doit pas être forcée par la violence, mais amenée par l’amour. La violence d’un malfaiteur envers un passant n’est pas plus abominable que la violence employée par des troupes contre un prisonnier, ou par un juge contre un accusé, et il est impossible que nous consentions à approuver ou à participer à l’une ou à l’autre. La violence ne nous est pas étrangère peut-être, mais notre part consiste à nous soumettre à elle sans protestation et non pas l’appliquer aux autres. »

« Oui, » interrompit Julius, « vous semblez être des martyrs et toujours prêts à sacrifier vos vies pour la vérité. En réalité, la vérité n’est pas de votre côté ; vous êtes des inconséquents, occupés à miner les fondations de la