Page:Tolstoï - Plaisirs vicieux.djvu/84

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

la conscience de l’homme ne l’ait résolu depuis longtemps.

Je veux me faire bien comprendre : ce que je dis maintenant n’a rien de commun avec la question du libre arbitre et du déterminisme. L’examen de cette question est absolument inutile ici, parce qu’elle n’a aucun rapport à l’objet principal de cette étude, et je pense même qu’elle est absolument inutile dans toute œuvre sensée.

Ainsi donc, laissant de côté la question de savoir si l’homme est libre ou non d’agir selon sa volonté, — le problème, il me semble, est d’ailleurs mal posé, — j’insiste dans ce cas particulier seulement sur ce fait que puisque l’activité humaine se définit par des modifications à peine perceptibles de la conscience, il s’ensuit, — peu importe que nous acceptions ou non la théorie du libre arbitre, — qu’il est impossible de ne pas attirer l’attention sur l’état d’esprit dans lequel