Page:Tolstoï - Polikouchka.djvu/208

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


III


Sans même laisser passer la troisième troïka, mon yamchtchik tourna, mais si gauchement qu’il heurta du brancard les chevaux attachés.

Trois de ceux-ci, faisant un saut de côté, rompirent leur longe et s’échappèrent.

— Vois-tu ce diable louche, qui ne voit pas où il conduit… sur les gens ! Diable !… cria d’une voix enrouée et chevrotante un yamchtchik vieux et petit, autant que j’en pus juger d’après sa voix et son extérieur, celui qui conduisait la troïka de derrière.

Il sortit vivement du traîneau et courut après les chevaux, tout en continuant de proférer