Page:Tolstoï - Réponse au Synode, 1901.djvu/30

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

mencé par aimer l’Église orthodoxe plus que mon repos ; puis, j’ai aimé le christianisme plus que l’Eglise orthodoxe ; maintenant, j’aime la vérité plus que tout au monde. Mais, jusqu’à présent, la vérité s’est confondue pour moi avec le christianisme tel que je le comprends. Je confesse donc le christianisme. Et c’est aux efforts que je fais pour conformer mes actes à mes croyances que je dois de vivre dans la paix et la joie, et de pouvoir aussi, dans la paix et la joie, m’acheminer vers la mort.

Léon Tolstoï.xxxxx

Moscou, 4/17 avril.