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qui seraient tentés de s’engager sur ses traces dans la carrière des excursions alpestres. Pour voyager avec plaisir, il faut pouvoir tout au moins regarder autour de soi sans précautions gênantes, et affronter sans souffrance le joyeux éclat du soleil. Tel n’est pas son partage pour l’heure. Que si, par un bienfait de Dieu, cette infirmité de vue n’est que passagère, alors belles montagnes, fraîches vallées, bois ombreux, alors, rempli d’enchantement et de gratitude jusqu’aux confins de l’arrière-vieillesse, il ira vous redemander cet annuel tribut de vive et sûre jouissance que depuis tantôt vingt ans vous n’avez pas cessé une seule fois de lui payer !

FIN DU VOYAGE DE 1842.