Page:Topffer - Nouveaux voyages en zigzag Grande Chartreuse, 1854.djvu/495

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trompés rapportent, confrontent, font haro. Au beau milieu de ce moulinet, des visiteurs qui viennent prendre congé ; des voyageurs qui gagnent leur chambre à coucher ; le cordonnier, le tailleur, qui présentent leur note, et un particulier qui a égaré son parapluie, pendant que deux autres cherchent un établissement pour y faire une partie d’échecs. Vers minuit tout se tranquillise. Il ne reste plus dans la salle que M. Töpffer, qui en est encore à se chercher un chemin de retour. Jusqu’à Nice, va bien ; mais au delà, trois routes se présentent, dont chacune a ses inconvénients, en sorte qu’à les exclure toutes trois, il n’en reste aucune…

« On ne dort point, dit-il, quand on cherche un chemin. »
Cette réflexion embarrassant notre homme,
Dans son lit aussitôt il va prendre son somme.