Page:Topffer - Nouveaux voyages en zigzag Grande Chartreuse, 1854.djvu/505

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Près de Savone, des jésuites dirigent un pensionnat qui est situé dans le plus bel endroit du monde. Au moment où nous passons, jésuites et élèves sont à jouer sur leur coteau. Parmi ces derniers, M. Töpffer reconnaît, rien qu’à sa figure heureuse et ouverte, le frère cadet de nos amis de Turin, à qui nous apportons lettres et paquets. Lettres et paquets venant du foyer paternel, sûr et charmant moyen d’introduction. Malheureusement le jour qui baisse ne nous permet pas d’entreprendre la visite du pensionnat.

Il fait nuit quand nous entrons à Savone, jolie et pittoresque ville, avec un port. Nous allons descendre dans un hôtel tenu par une société de valets brigandeaux, de messires Renard, qui, en l’absence des maîtres, nous exploitent pour leur compte et à l’huile forte.