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les tendres ménages

— Vous connaissez Hargouët, demanda-t-elle.

— Oui, j’y ai passé encore, l’autre mois, avec votre mari — et un sanglier : le sanglier devant. Je n’ai pas eu beaucoup le loisir de me rendre compte. Il y a une église — des arbres.

— Et des maisons — oui. Si jamais Boedeker meurt….

— Je voudrais vous y voir, Madame… Je veux dire que ça n’est pas ultra-commode de prendre des croquis à cheval, et par ces petits chemins. D’autant que je ne monte pas comme feus les centaures.

— Oui, je sais.

— Merci, Madame. Et M. de Ribes, à côté de moi qui jurait : « Nous allons le manquer, nous allons le manquer ; il va se jeter dans les bois d’Athos. » Et ça n’a pas raté. Il s’est jeté dans les bois d’Athos. Quelle idée aussi de chasser à courre dans ce joli pays en biseaux.

— Le principal, c’est qu’Hargouët est à quatre lieues seulement de Ribes. Vous pourrez partir