Page:Toulmouche - Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes.djvu/102

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Monnaies Coloniales.

Il ne fut trouvé dans la Vilaine, comme monnaies de Colonies romaines, qu’un très-petit nombre de pièces frappées dans celles qa’ils araient fondées en Espagne, tandis qu’il n’en fut pas ainsi pour les mêmes de la colonie de Nismes, qui y furent rencontrées avec une abondance extrême. Peut-oD s’expliquer cette particularité par la considération ’des rapports commerciaux qui avaient pu s’établir entre l’Armoiique et les cdtes de l’Espagne, au moyen d’une navigation pouvant se faire avec une sorte de sécurité le long de celles de la Gaule ^ on bien, les Romains eux-mêmes avaient-ils établis des communications par mer avec cette partie de leurs possessions, pour correspondre avec des cheEa militaires disposant de forces auxquelles Us pouvaient être obligés de faire appel ; et pent-on admettre, en acceptant cette’ hypothèse, qu’alois ces pîiices coloniales avaient été importées dans Condale par une légion venant d’Espagne, comme MH. Ducrest de Villeneuve et Maillet l’ont avanoé dans leur Histùire ie Remus, d’après les inductions nomismatiqnes de H. le docteur J.AussàntO) ?

Je crois que le nombre de ces monnaies fut trop minime ponr qu’on puisse adopter cette opinion. En effet, dans ce cas, cette légion n’eAt apporté avec elle que des pièces d’une ou deux colonies tout au plus,

(1) Je me pUis i reconnaître combien H. J. Auuant me Kcondt ivec lib«relité et lèle, par les recherches auxquelles il se livra sur cet piècea coloniale*, et par lea noies qu’il roit à ma disposition, en même lempi qu’il ne laissait échapper aucune occasion de me faire connaître les médailles ou les objets intereasuu qu’il avait pu noter ou rci cueillir.

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