Page:Toulmouche - Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes.djvu/127

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partiels. C’est aussi ce que le hasard est venu confirmer, car lorsqu’il a fait et fait encore. parfois découvrir dans le sol des armes gauloises on gallo-romaines, entières oa’liriséeB, indices de luttes soutenues, c’est ordinairement dans des lieux éloignés des oppida^ quoiqu’il poisse y avrar des exceptions à cet égard.

Il s’était probablement écoulé un certain laps de temps -avant que les Armoricains, après s’être soumis, fiissent Tenqs habiter le» vlUes,’ en se pliant aux lois et aux cootniaes dés vainquenr», puisque ce n’est, du Dioins pour Rennes, que probablement plusieurs sièdes après qu’on a pu découTtir, dans la partie de la Vilaine qui en baignait ou en aTOisinaît les mnrs, quelques t^jets pn^res ï prouva I3 présence des raincus dans la cité rtHuaine. De même que la rareté extrême de ces objets est un indice qu’ils étaient très-pauvres ea ustensiles ou ornemeos de fabrique gauloise, ces derniers ayant dû pen à peu disparaître et étrç remplacés par d’autres confectionnés par les Bonuins. L’absence de toute arme de semblable origine dans la même ririëre doit ai^si foire prësugier qu’il ne leur en avait pas étélàissé (ce qm’ita fait toiijOnrs à l’égard des populations imparfoitonent soumises), ou c(ae, s’il en avEùt été autrement, et qu’ils fussent parvenus à en cacher, ils les avaient conservées très-précieuse ment, dans des lieux sûrs, en attendant l’occiWQn de s’en servir plus tard.