Page:Toulmouche - Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes.djvu/130

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terreux, Doirttre, mélangé de pierres et assez solide gui se déposait sur ces argiles et continua à s’y accumuler ainsi aéculairement.

Ce fut surtout au voisinage des aucieiu ponts de Saint-Germain, de Berlin, de la rue d’Orléans, dé TUe, de même qu’au pied des vieilles tours et dans les fossâs des taats de fortification da b seconde enceinte de la ville longeant la rivière, qu’on en rencontra le plus. Il en fut encore ainsi, au-dessoDu de l’ancienne tour d’Apigné, dans toute la partie de la Vilaine qui venait en baigner la base, et dans celle qui l’avoisinait depuis le pont de l’Ile, (dont une seule arche fut fouillée, tandis que l’antre qui regarde le mur sur lequel étaient plantés des tiUeals, ne l’a pas dté, en sort* qu’on ponrrait découvrir plus tard, le tnig’ de ce dernier, bien d’autres monnaies précieuses), jusqu’à eaviron six à bnit mètres au-dessous.

Dans cette étendue du fond de la rivière mise & nu et creusée, on nota, en outre, une quantité assez considérable de pièces étrangères, principalemrat de Portugal, et dé monnaies bretonnes. C’est ainsi que dan une feaiUe qui fat faite, en amwit et en aval du pont de rile et sous ce ’dernier ^ on trouva les monnaies de moyen-Age les plus intéressantes qui eussent été rencontrées jusqu’alors, des objets de la même époque les plus variés, et, en outre, plusieurs pièces romaines remarquables..

n y eut encore cela de particulier, que dans la même couche noir&tre, pieTreifie ef sablonneuse, on vit quelques médaillés romaines, entre antres, une de Constantin et une autre gallo-romaine, en même temps qu’une baclie de cette demlëre origine, au nflieu de pièces nombreuses du moyen-âge.

J’ajouterai que plusieurs monnaies baronnales ofWrent un grand intérêt, sous le rapport de leur rareté ou de leurs revers inédits, qaH fut également découvert on certain nombre de pièces françaises, <t que pami ces dernières, on en compta quatre en or ; savoir un Jean, un Franc à pied de Charles v, an Charles viii et un Louis xi, tandis que dans les pièces étrangères, il n’y eut qa’i ;in Philippe rv d’Espagne, en ee même métal. Il fnt encàre trouvé une assez grande quantité de jetons tant en enivre qu’en plomb, qu’on peut évaluer à deux cents. Ceux de plomb portaf«ot presque tous des légendes pieuses.