Page:Toulmouche - Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes.djvu/168

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Mais au momept oh Ton atteignit les pFemières pierres de foDdation des piles IftUe» sur pilotis, <m retroDTa les sables gti$ qui dans toutes les foaiïies précédeQtes’anoonçaieilt toi^oursle lit de la nrière contemporain de l’occQpatioD nJtnain^. Ànssi-y Fencôntra^-on noe ciiiqnantaiDe de pièces de la même époque et de la m^e origine, et deux petiU flacons en Terre, probablement destinés k renï’enn^-ides parf^iins, et représentés f(</. 3 «( 3 de la pl. m.

Ceë monnaies aTaient-ellês^té^etées dan^ cet endroit même, on y avalent-elles été cliarriées pftr le conrant ? Si l’<Ai a. égahl à leai ; conberration, en g^éral, assez’ manvâise, etï’lenr aspeojtrnguei) ! qoi paraissait’ avoir été produit pstr les frottemens r^>él^ d’nq corps dnr-et anguleuxl^ t^ qnele sable, on -serait porté.à adopter la seconde opinion. Hais d’un antre cAté, ces médailles, sauf nne seule k l’efOgierd^ Néroif, appartenaient toutes à des régnes reitfermant nn espace assez drconscrit, c’est-k-dire de-’70 li 80 années, tds’ qne cenz d’Hadrien, de Trajan, d’Aiitonin, de Fanstine. En outre, elles étaient’de moyen module, et même trois à qnatre de grand on assez lourdes, et dès-lors elles auraient été difficilement entratoéesjnsquesa par le çbnrant. D’ailleurs, dans ce dernier cas, on n’aurait paâ manqaé de rencontrer avec-^es des pièces plus légères et si nombreuses d’Auguste, de Glande, de Tibère^ ^te., et d’autres de petit bronza on en argent. Si l’on ajonte^ qne la conaerraUoo des vases en verre annonçaitqu’ils n’avaient pas dû être roulés arec, le sable, on sera peut-être porté ^ penser qye ces monnaies avaient bien’pn être jetées exc^Uonnellenient dans ce lieu, mais en très-petit nombre- De rnéime qne, lors de là fondation dn non- rean pont de Berlin, j’en avais égiEdement noté une certaine quantité d’autres en moyen et grand bronze, assez fiiistes, de Trajan, de Sabine, d’Aelius, d’Antonio, de Fanstine, de Marc-Ani^e, de Lucille, de Commode, etc. A un mètre de la culée nord du Pont-Nenf, on déconrrit nn ancien mur eq ayant enyiroD deux d’épaisseur, qui arait appartenu à la seconde enceinte, et à son pied des firagmens de poteries romaines et deux monnaies de même origine, une de Lucille. et une de Constantin : et ce qui prouve bien que ces dernières ne venaient pas dui lit de la rivière, c’est qu’elles étaient reconvettM d’une patine verte. En outre, on trouva à une profondeur moindre que celle dés deux pièces romaines, deux monnaies de Charles le Chauve, firai^>ée8 à Rennes, et décrites à la page 136 de cet ouvrage.