Page:Toulmouche - Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes.djvu/228

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Et niM dernière,’ la neuvième, qui de la même ville se dirigeait sur Dariorigutn (Vaimes).

Ces Toie$ étaient admirablement disposées pour mettre J’oppiduin en communication, d’ane part avec le littoral septentrionai et jcelai méridional de la priosqa’Ile armoricaine, et de l’autre avec son cenb% et même son extrémité.

Quant à la détermination ’ des points de l’encdute où ppàvaient se troQTer les quatre portes d’»trée, je n’ai pn me gfuider pour l’établir, que siir les connaissances liîfetoriqaes de la dispositiou que les Bomains leur donnaient communément,.que sur l’anEdogie de dénominations de celles de plusieurs autres, villes gallo-Eomaines, et, enfin, qne sur une étude patiente du plan d’Herin.

On trouTe ijans un nlannserit du iv’ siècle, qui existe i labibliotbèque de Bennes, qu’il.n’y avait qne quatre portes k la première encùnte, désignées soUs les noms de iforbiise (t), de Chasleliire.’de Battdraëre,ei à’Â^iaria. Il est probable que dans Condate, celle dit,e Ckatteliére (K ds la p^ XIV) devait correspondre, k la porte prétorienne des camps romains retranchés^ du moins, si l’on a égard k la ^position du terrain et k celle des portes à droite et à gaacha qui étaient ’les -principales (2). C’est en faisant dès rapprochemens, qne j’ai été amené h pouvoir indiquer d’une manière à peu près certaine la position de trois d’eatr’^es, savoir 1° de celle qui répondait aux voies de Juliomagui (Angers), de Subdinum (Le Mans), et de Noviomagus (Lisieux)j 2" de celle qui donnait issue aiix voies de Panum marlis (Corsent), de Vorgtmium (Carhaix), et de Dariorigum Vannes) ; 3° de cdie qui.regardait les voies d’ÀlauM et d’iagen’a (Avranches) et, avec plus de doutes, 4" de celle qui ; donjiait entrée dans la cité, h la voie de Condimcnum (Nantes). Aussi ai-je cru devoir présenter deux hypothèses sur le poii|t réel que pouvait occuper cette der-

(l) MoTlaUt par altëration de JfordeistK, nom qui aTut été donné, comme je l’ai établi precéd^mmesl, à cette porte, parce qu’elle répondait jk Iiroulequiconduisait à Mordellet, gros bourg qui eiislail dèsavanlle x’siècle, etqui, h cette époque, dépendait des moines de Saint- Melaine.

(I) Dans lea villes gallo-romapies de Rheims, de Nojon, il n’y avait également que quatre portes. ; dans celle de Beauvais que deui seulement, une aenle voie la traversant ; tandis que dans des cités plus considérables, il pouvait y en aroir lix ou plvs.