Page:Toulmouche - Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes.djvu/235

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CurwuoItiM, Vannes (Dariorigum) chez les Venilu,.Carbaix (Vorganiwn) chez les Otitmii.

Hais il en est une foule d’autres, dans l’Armoriijue, qui avaient une impOTtanoe réelle et qui sont encore ignorées ; ainsi Quimper {Corûopitum) chez les Coriiopitt (1) dont aucun auteur ne f^t meatioo avant la notice des provinces, lesquels, suivant Danville (Notice de l’ancienne Gaule, page 349), n’étaient primitivement qu’une portion des Osismiij Gmocribate an Conquet, où, d’après H. de la Monneraye, à Plougnemeau aux environs du fort Cetôn, tandis qu’il met à la place de la première Por-tu $ Slaliocanut aujourd’hui Porsliogan, petite rade entre le Conquet et le cap Saint-Mathieu j Brivatet porlvs qu’on regarde comme se rapportant à Brest (2), etc.

Combien d’antres lienx ont pa avoir quelque spendeur qui, aujourd’hui, recouverts de couches de terre accomalées par les siècles, restent encore ignorés !

Ainsi au village de Kerilien, près de Lesneven, les substructions qu’on y a découvertes, les tessons de briqnes à rebord {tegula) et de briques

(1) Les habitants étaient appelés CorUopiU* ou ÇoritoUU* (Hotiee de* Gaulet). Les Cnriosoliles n’ont rien de commun avec la population qui habitait le pays de Quimper. (pe Bloii. — Dictionnaire d’Ogée, page 395, t. II.) Lei Bomains, après leur conquête, envoyèrent un préfet dans chaque cité et un consul dans la capitale : chaque citoyen re«ta maître de set propriétés.

(2) On place sous l’empereur Gratien (vert 275), la créatioQ de la troiaième et de la quatrième Lyonnaise. La deuxième comprienait use partie dé U Normandie, la troinëmfr C4uarod»nmK (Tours), Juliomagtu (Angers), Condivienum (Nantes), villes habitées par les Turone», les Andegavet, les IfamneUi, et dans la presqu’île bretonne Condate (Rennes), Fanum Martii (Corseul), Vorganium (Carhaii), DartoH^um (Vannes) CoritopHum (Quimper), Àleltim (Ssint-Malo), habitées par les Rhedtmii, les CwionHUt, les OMtfmiens, les r«n^l««, les Coriiopd», les i)<ali{(Nl«f. Les cAles de Bretagne et odlei de la Normandie étaient appelées traeiut annorieani, et les lies de Gersey, deGuemesey, d’Avrigny, d’Ouessant, de Sein, d’Uouat, de Belle-lsle, Catarea, Sarnia, Ridua, Vxanlit, Sena, Siata et TindelU.

L’Armorique s’étendait jusqu’au-delà de la Loire, entre elle et la Seine, comme l’indique l’/Hn^dircd’Antonin.

En outre, dès la première moitié du in" siècle, les villes furent désignées par les nomades peuples dont dlea étaient les capitales, de mftmeque la lieue gauloife remplaça le mille roania qui «vai t aenl été employé pendant le i*’ et le n* de l’ère chrélienne.