Page:Toulmouche - Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes.djvu/308

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On trOQTe cliaque jour, dans les jardins de la Cochanfière et dans ceux de la rue Haute, des pièces romaines. On y a tout récemment déconvert un Tibère et nn Commode, et près de la Manoteotion, one médaffle (G. B.) de Harc-ÀDFèle.encore jeooe, portant aa rêvera la tite d’Antonin, et, en outre, une monnaie de Tibère avec l’aotel de Lyon. On relira mcore des mdmes terrains on petit sufiport en verre, d’une forme analogue è celle des pilastres en pierre de nos balustrades, rt la tête d’une statuette, ii coiflFore en cheveux assez bizarre, creuse, aplatie par derrière, faite avec unelerre analogue ï celle de pipe, seulement plus grise, et de ^brique galIo^t>maiae.

’ On a constaté dernièrement, dans le jardin des Jacobins, peu loin de l’ancienne église du mfime nmn, dans la propriété de U. Potier, un grand nombre de fragmens de poteries gallo-romaines (1) en terre fine, rouge,

siècles de notre ère ; cependant, dès cette époque, on a enterré des corps entiers. Les médailles, trouTiet prés d’eax, vmt de cette époque et, lee plus commîmes, de Néron, Dès k 10’ nécle, on déposa souvent les corps dans h terre sans les brûler et, généralement, du temps de Conatantin. Aussi, les tombeaux et les cercueils gallo^mains découTcrti dans nos contrées, sont- ib du m* et du ir’siëcle. {Cound’Mtiquitit itonumentalade M. dtCaumonl, Èrt GttBo-Komaiim.)

De même, dans les premiers temps du cbristianisme, on admettait tout le monde dans les dmetiéres ; maïs la vanité et l’orgueil exigèrent bimUt des tombeaux séparés du mlgaîre, et l’on voulut être inhumé dans les couTents ou dans les ^listt, à prix de diHiatio&acoùteuses, ce qui n’eut lieu, dans ces dernières, comme coutume, qu’au commencement du xr ùècle. D’abord ce privilège ne fut accwdé qu’aux évéques, aux aUtés, aux prêtres, aux patrons ; mais, dans la suite, tout le monde y trouva place pour de l’argent. (Nouoeau Dietiomain d’Og^, pagt 43C.)

(I ) Ces poteries se rencontrent «i grande quantité, dit M. de Caumont, dans tous les lieux qui ont eu quelque importance, sous la domination romaine. Ce sont des ècuelles, des coupes i pied, des compotiers, des petites tatses, des coquetiers, des plats é rebords salllans, des assiettes, des soucoupes servant à table ou dans les sacrifices. Elles sont, le plus souvent, en terre rouge couverte d’un vernis brillant, et Uen plus rarement en noire, représentant ordinairement en relief des personnages, des masques scéniques, des rinceaux, des guirlandes de feuillagM, des lièvres, des cerb, des lions, des chasses, des Radiateurs, des bacchantes. des ehan attelés, des génies ailés, des satyres, des femmes dans des postures lascives, Vénus, etc. leiir intérieur est uni, j cela prés de quelques cercln concoitriques faits au tour. On trouve le plus souvent te nom de l’ouvrier ou du fabiicant au génitif, imprimé au fond ou sur le cOté, avec un cachet ou estampille-, précédé d’un pour opui ou offkina, tl parfois suivi d’un H pour manu et d’un F foarflidl.