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ment « de marcher sur les traces de Céladon, » et regagna sa chambre.

Quant à Paul, il sortit du jardin et se dirigea à pas lents du côté des bois. Il fut absent assez longtemps, et lorsqu’il revint pour le déjeuner, Kirsanof lui demanda avec inquiétude « s’il se portait bien ? » tant sa figure s’était assombrie.

— Tu sais que je suis sujet à des épanchements de bile, lui répondit tranquillement Paul.


XXIII


Deux heures après, il frappa à la porte de Bazarof.

— Pardonnez-moi de vous déranger dans vos savantes occupations, lui dit-il, en s’asseyant sur une chaise, près de la fenêtre, et en s’appuyant avec les deux mains sur une canne élégante à pomme d’ivoire (il sortait ordinairement sans canne), mais je suis forcé de vous demander de m’accorder cinq minutes de votre temps ; pas davantage.

— Tout mon temps est à votre service ; répondit Bazarof, qui sentit une légère contraction courir sur sa figure, dès que Paul eut franchi le seuil de la porte.

— Cinq minutes me suffiront ; je suis venu vous adresser une question.

— Une question ? et laquelle ?

— Veuillez m’écouter. Au commencement de votre