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Page:Tremblay - Arômes du terroir, 1918.djvu/6

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À TITRE DE PRÉFACE



Mon cher lecteur,


En toute saison ma lyre s’amuse. Elle chante à son gré. Si la romance qu’elle jette au plein air ne t’est pas inconnue, c’est la faute de notre planète, trop vieille, et de trop longtemps peuplée. Dire du neuf n’est guère possible, quand tout le monde écrit depuis une quarantaine de siècles. Seulement, je tiens ceci pour principe : les idées germent dans les cerveaux faits pour les concevoir, et leur destinée