EPL. EPO. EPT. EPU, EPO. EP IT I Ε. f. m. Terme de Mer. Petit retran chement de planches faitle long du côté d’un vaiffeau, ou à quelque autre licu Imminutio, del ibratio. E PITO GE. f. f.C’étoit chez les Romains une efpece de manteau Ä’ portoit fur la robbe. TOn le dit encore d’une partic du vête mcnt des Prefidens à Mortier, & de l’habit qu’un Ecclefiaftique met fur fes autres habits. l)U CANGE. EP IT O I R. f. m. Inftrument de fer pointu & quarré , pour ouvrir lc bout d’une chevilic de bois , & y mettre un coin, qui cft une autre cheville quarrée de bois, qu’on appelle epite. afin des la renfler. EPIT O M E. f. m. L’abbregé , le precis, le principal d’un livre qui traittcamplement d’une matierc. Epitome, compendium. L’Epitome de Baronius aeté fait par Mr. dc Sponde. Bernier a fait 1’Epitome ou l’Abbrcgé dc laPhilofophic de GafTendi. EPITOMER. v. a&t.Reduireunlivreen abbregé. Ou felon quelques-uns epitomifer. In epitomen , in compendium redigere. Ceux qui epitomemt un Auteur, font fouvcnt caufc qu’on neglige I’original, On doutc de 1’ufage de ce mot. II ne s’employe que parmi les f ;avans qui dans leurs difcours frangois, meflent beau coup de Grec, & dc Latin. Il vient du Grec &ae ropu*, de iznriu»ew , refecare, retramcher. E P I T R O P E, ou confentement. f. f. Comceffio Figure deRhetorique, par laquelle on accor dc ce qu’on pourroit nicr, afin d’obtenir ce que I’oii demandc. Cette figurecft fouvent ma licieufe. Par exemple, Qgon vante fa probité j’y foufcris,& fuis pretà me tairc : mais qu’on le propofe pour le modcle dcs bcaux cfprits , ma biie alois s’échauffc, &c. EPL. EPLAIGNER, ouEMPLAIGNER.v. act. Termc de Drappier. C’eft, Garnir lc drap, & y fairevenir ie p6il par le moyen des char dons. Villum imducere. III faut épla igner cettc iecc de drap. ’EPLAIGNEUR ;ouEMPLAIG N E U R. f. m. Ouvrier qui avec ies inftru mens qu’on nommc croix, & qui font montécs fur des chardons, repare le drap ; c’eft-à-dire, y fait venir le poil, en faifànt aller ccs croix depuis le haut jufqu’au bas du drap qui cft é tendu fur une perche. Villi imdu£tor..Il faut trois ans d’apprentiffage pour etrc rcgu Eplaigneur. Eplorer. fplorer. Eployer. a. Efployer. Epluchcr. V%*. 5 Effluéher. Eplucheur. J Efpluchcur, EPO. E PoDE. f. f.Epode. Efpccc de Poëfie. Dans 1a Poëfie Lyrique des Grecs 1’épode eft la troi fiéme partie, óu la finde 1’Ode ; c’eft-à-dire. du chant divifé en ftrophe , antiftrophe , & &pode. Ainfi ce mot fignifioit proprement la
- du chant ; & comme dans les Odes cc que
1’on appelloit £pode, renfermoit le chant , & lc finiffoit, on appella epode, un petit vers $ &tant mis après un grand, fermoit la periode, & renfermoit tout ie fcns qui étoit fufpendu dans lc premier vcrs. C’eft de là qne le V. livre des Odes d’Horace eft inritule, Livre ... d e vers £podes, ou liwre où chaquc grand vers eft fuivi d’un petit qui finit lc fens. On a éten du encore plus loin la fignification de ce mot : car on appelle cn general £pode toutes fortes de petits vers qui font après un, ou plufieurs grands dc quelquc naturc qu’ils foient. Dac. Én ce fens le Peiitamctre eft l’épode après 1’He xametre qui cft le proodique. Les petits vers ne finiffent pastoüjours lc fcns danslcs epode* d’Horac e. Epoingonné. ` * fEfpoingonné. Epoindre. I. | Efpoindrc. Epointér. J’Jy& ; Efpointer. Epointure. *** < Efòointure. Epois. -Efpois. Efponge. Eponge. 2T om. II. EPONTILLES.f. f.pl.TermedcMarine. Lignea fuffentacula. Picces de bois longues de trois picds quc l’on mct lc long des cotez d’un vaiffeau, pour y paffer de menuês cordes propres à tcnir les pavois. Epontilles d’cntre les ponts, font des étances pofécs fur un dcs ponts du vaiffeau, pour foütenir cclui qui cft au deffus. On dit auffi pontilles. EPO PE E. f. f. Terme de Poëfie. C’eft l’hif toire, la fable, ou le fujet qu’on traitte dans un Poème Epique. Epopea, epos. Il fc prend, auffi quelquefois pour la Poëfie Hcroique. En ce casT’épopée cft un difcours inventé avec art, ou une fable agreablement imitée fur unc ac tion importantc , qui eft racontec en vers d’une manierc vraifcmblable , divertiflante, & mcrvcilleufe, L E P. l E B. L’epop£e eft le chef-d’ocuvre de la Poefie. L’epopée nc doit ja mais finir par l’infortunc dc celui qui à joüc le premier röllc. L E P. l E B. Il y ades fables, des Epitres, des idilles, & autres poëtncs, qui ont en pctit 1’invcntion , & lcs agrémens de 1’épopee , fans quc la lecture en foit ennuyeufc, comme 1’eft cclle dc quelques-uns dc nos Poë mcsepiqucsLE P.BoUHouRs. Ce mot vient du Grcc irg»- , carmem, & zrowi» facio. E P O QU E. f. f.Terme de Chronologie. C’eft un tems certain & fixc, d’où on commence à compter les années. Aera , epocha , radix. L’epoque des Chtctiens eft la Naiffance ou I’IncarnationdeJEsus-CHR1sr. Onfup pofc ordinairement qu’elle commenga à l’an 47 14. de laperiodc Julicnne ; des Olympiades le 776. & de la fondation de Rome lc 751. Celie des Turcs eft l’Hegire ou la fuite de Ma honet ; celles des Romains la fondation de la ville ; cellc des Grecs, lc commencement ou le retabliflement des Olympiades ; celle des anciens Pcrfans & des anciens Aftronomes , celle de Nabonaffar. Les Chronologiftes les appellent Eres. Denis le Petit vers le commen ccment du V. ficcle pour pacifier les troubles qui divifoient les Eglifes d’Orient & d’Occi dent, propofa une forme commune de Calen drier, laquclle peu d’années après fut uni verfellement approuvée par tous les Chretiens : c’eft le vicux Calendrier dont 1’Eglife s’eft fer vic jufqu’à la fin du dernier fiecle, & qui eft encore cn ufage parmi ceux qui nont point regulacorrection Gregorienne. Jufqu’à Denis lc Petit la plüpart des Chretiens avoient conté leurs années, ou de la fondation de Rome, ou fuivant 1’ordre des Confuls, ou des Empe reurs , & felon la maniere des pcuples au mi licu defquels ils vivoient. Denis le Petit com menga donc à compter par l’Incarnation, & cette époque cft encore em ufage à la Cour de Rome pour les dattes des Bulles, & dcs Brefs : au lieu que nous comptons du 1. de Janvier, immediatement après la naiffance de J e sUs CHR1sr.BloN. Voicy les époques qui font fans contredit, rapportées par le Pere Petau en fon Ratiomarium Temporum. Les Olympiades ont commencé l’an 776. devant JEsus-CHR1sr,&dansl’an3938.de la Periodc Julicnne, fur laquelle comptent tous les Chronologues. L’annéeVarronienne ou dela fondation deRome eft de753.ansavantJEsUs-CHR1sr, dans la troifiéme année de la fixiéme Olym piadc, & l’an 396 1. de la Periode Julienne. L’Ere de Nabonaffar, Roy de Babylone, dont fe font fervis Ptolomée, Cenforin & autres Auteurs , a commencé en 1’an 747. devant JEsusCHRIsτ,&l’an3967.delaPe riode Julienne , le 16. Février. L’époque ou 1’Ere des Scleucides dont fe fer voient les Macedoniens, & qu’on appelloit cn Oricnt les ammées des Grecs , dont il eft parlé dans les Livres des Machabées, a com mencél’an 31. devantJEsus-CHR1sT, & de la Periode Julienne 44o». La premiere année Julienne a commencé 45. ansdevantJEsus-CHRIsτ,&I’an466g. de la Periode Julienne. Les ans de gracc ou 1’Ere Chreticnne commune a commencé en Janvier de l’an 4714. de la Periodc Julicnne & la quatriéme année de la cent nonante - quatriéme Olympiadc. C’eft Denis lc Petit qui vivoit en 1’an 517. du tems de Juftinien, quia introduit l’ufage de comter lcs a nnéesPar la naiffancc deJssus-Chrisr. - M aisplufieurs Sgavans pretendent que Eede qui vivoit I’an 71o. n’ayant pas fuivi cxacte ment fon calcul,eft caufe d’une erreur de dcux ans qu’il y a en cette époque fur le pied que nous la comptons à prefent. Auparavant Tui lcs A uteurs,& fur fout ceux d’Alexandrie, ’ fe f ervoicntdc l’époque de Diocleticn. Lcs Grecs ont compté dc trois manicres les ans jufqu’àlanaifiaficcdcJe sus-CHR1sr.La Prcmierc fupputation qu’on nomme d’Antio che, comptc 5493. ans. La fccondc Ethio pique cn compte 5 5o 1. La troificnc qu’on nommc d’Alexandrie, & que ie Pcrc Pctau appclle Romaime, compte 55o9. ans. L’époque ou l’Erc de Diocleticn ou des Martirs a commencé en 1’annec 184. de JEsus-CHRIsT ; d’autres difcnt cn 3o 1. On l’appclla l’Ere dcs Martyrs , à caufc du gland nombrc de Chre ticns qui fouffrirent le martyic fous lc rcgnc dc Diocletien. L’Epoque dcs Arabes, qu’ils appellent 1’Hegire ou la fuitc de Mahomet, a commencé l’an de gracc 62 2. lc 1 6. dc Juillet. On met auffi entrc lcs époque* les plus remarqua blcs, le Deluge de Nde I’an dü monde 1656. la naiflance d’Abraham 1’an 2o39. la foitie des Ifraëiitcs 1’an 1. 544. la fondation du tcm ple de Jerufalem 3o.3. la ruine de Jerufalem I’an de gracc 7o. le commencement de l’Em Pirc dcs Frangois 1’an 41o. la prifc dc Conf. tantinople Par les Turcs 1’an 1453. Il y ena Plufieurs autres d’cvencmens fameux qu on trouvc dans le livrc du Pere Petau. Voyéz du Cange, qui a fait des Tablesde toutes ces epo ques ou periodes, & des cycles folaircs & lu naires, des indiétions. Lettrcs Dominicalcs & Fctcs fle Pâques, même dcs époques des Ara bcs & des Perfes, Catayens & áutres Oricn taux, quël areduites à nótre fupputation com Im unc. Ce mgt d’époque vient du Grec ,mox : , qui fig gnifie inhibitio , repreffîo. L’époqiîe definit & determineun certain efpacc dc tcms ixix{•, fignific foütenir, arrêteí. Epoudrer. ¬ [Efpoudrcr. Epoufer. 1 Efpoufer. Epouiller. Efpouiller. Epoufailles. Efpoufailles. Epoufer. Efpoufer. Epouffeter. Efpouffcter. Epouffette. Efpouffette. Epouventable. Efpouvantable. Epouventail. Éouvantail. -Epouvante. Poyés. < ÉOuvante. Epouvantement. Efpouvantement Epouvanter. Efpouvanter. Epoux. Efpoux. Epreindre. Efpreindrc. Epreinte. Efpreintc. Epreuve. Efpreuve. Epris. Efpri§. Eprouver. Efprouver. Eprouwette. J UEfprouvette. EPT. EPT AGONE. f. m. Terme de Geometrie, C’eftune figure qui a fept angles& fept cötez. άντέχ•*®* vient de i*n- fept & χ,ύ, angle. Il faudroit écrirc heptagone par ufie /, puiííé dans le Grec 1’. eft afpiré. En m atierede Foftification on appelle eptagone, unc Placc fortifiée de fept bafìións. En A rithmetiqueil y a de$ nombres heptagones, dont une proprieté entre autres, éft quc fi on les multiplie Par 4o. & qu’au prodüit on ajoüte 9. la fommc fcra un nómbre quarré. EPU. EPUCER.v.a&.IInefeditqu’aveclePio nom perfonnel. Il fignifie, Chërcher & Pren dre fes puces. Pulices excutere. Elle paffe tous les foirs â s’épucer, afin dc micux dórmir. ce mot ne fe dit gucres. Epuifable. Efpuifable. Epuifement. Voyés. < Efpuifement. Epuifer. Efpuifer. E PU L O N S. f. m. Miniftres des facrifices chez les Romains. Epulomes. Les Pontifes ne Pouvanr yaquerà tous les facrifices qui fe £ai ij foient
