Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 1, 1829.djvu/131

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venait de lui être adressée, mais parce qu’il jugeait qu’il n’apprendrait rien sur ce qu’il désirait savoir, tant que la duègne aurait le libre usage de la parole ; pour apaiser sa colère, le bon cavalier l’assura que sous aucun rapport elle ne méritait le titre qui lui avait été donné.

L’ordre étant rétabli, Gómez Arias continua : — La cause de mon séjour ici est très simple, dit-il, la voici. Informé par mon valet que Don Rodrigo cherchait à savoir où j’étais, voulant reconnaître cette faveur, je pensai que mon honneur était engagé à faciliter cette rencontre le plus promptement possible. J’arrivai à cette maison d’où mon valet avait vu sortir Don Rodrigo ; mais avant que je pusse expliquer l’affaire qui m’y amenait, cette Dame si sévère m’assaillit d’injures. Mon domestique, soit par zèle pour moi, soit, plutôt pour satisfaire un goût particu-