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gomez arias.

forces dans des attaques inutiles, diminuant d’autant plus ses moyens de résistance. Il régnait trop d’animosité de part et d’autre pour que ce combat pût durer long-temps ; quelques minutes de plus, et il serait devenu fatal à un des deux champions (car c’était alors le tour de Don Lope de presser son adversaire affaibli) ; mais Roque, dans le zèle de cette conscience timorée qu’on lui connaît, éteignit très adroitement la lumière qui éclairait le Zaguan, comme le moyen le plus efficace de suspendre les hostilités.

Le lieu du combat fut plongé tout-à-coup dans les plus profondes ténèbres, et Don Rodrigo, craignant d’être trompé dans sa vengeance, appela Gómez Arias.

— Je suis ici, répliqua Don Lope ; je suis ici, Don Rodrigo ; la lumière est superflue, nous n’en avons pas besoin : une mutuelle sympathie nous