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ment pour récompense des menaces et des injures. Mon maître est désolé parceque j’ai plus de zèle pour sa sûreté qu’il n’en a lui-même, et il se désespère parceque le sanguinaire Don Rodrigo ne lui a point passé son épée à travers le corps.

— Silence ! dit Gómez Arias en colère. Puis il continua d’un ton plus doux : Je suis réellement affligé pour Don Rodrigo. Rempli d’inquiétudes sur ma mort supposée, je ne m’étonnerais pas qu’il ne redoutât la demeure des hommes, et qu’il n’eût été chercher un refuge au milieu des Alpujarras,

— C’est fort charitable à vous, señor, dit Roque, de montrer tant de sollicitude sur le sort de Don Rodrigo. En vérité, je ne comprends rien à l’humeur des gentilshommes. Il n’y a qu’un instant vous en vouliez à sa vie, et maintenant vous redoutez pour votre adver-