Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 1, 1829.djvu/146

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gomez arias.

ne puis quitter votre maison sans vous exprimer mes regrets du trouble que j’y ai causé. Je vous offre mes excuses comme chevalier, comme homme d’honneur, et je suis convaincu que Don Manuel de Monteblanco les acceptera. C’est mon valet qui est la première cause de tout le mal, et il n’échappera point à la punition qu’il mérite.

Don Manuel parut satisfait des excuses de Gómez Arias ; et, le saluant de nouveau, mais moins légèrement que la première fois, il quitta le Zaguan accompagné par sa charmante fille, qui venait de comprendre l’éloquent adieu exprimé dans les regards de son amant, et qui renfermait dans son sein tout le bonheur qu’elle en avait éprouvé.

Pendant ce temps, Don Lope, satisfait de lui-même, appela fièrement son valet ; le fidèle serviteur suivit son maître, et Don Lope oubliant sa prétendue colère dès qu’elle n’eut plus de