Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 1, 1829.djvu/180

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gomez arias.

— Douter de votre affection ! Oh ciel ! ne prononcez pas même ce mot épouvantable. Il y a quelque chose dans cette idée de plus terrible que la mort. Non, non, ajouta-t-elle avec vivacité, je ne veux pas, je ne puis pas douter de votre affection. Si jamais…

Theodora ne put continuer, son imagination lui avait présenté tout-à-coup ce malheur, plus épouvantable que tous les autres, et reculant avec effroi devant cette image, elle fut obligée pendant quelque temps de garder le silence avant de pouvoir maîtriser son émotion.

— Non, reprit-elle enfin, je ne doute pas de votre amour. Mais une autre calamité m’est réservée, elle rendra misérable le reste de mon existence.

Elle s’arrêta une seconde fois, ses larmes coulèrent plus abondamment encore.