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gomez arias.

dans les limites d’une vie contemplative.

— Oh ! ce mauvais sujet de Gómez Arias ! s’écria-t-elle dans sa perplexité.

— Que voulez-vous à Gómez Arias ? répondit une voix bien connue.

La duègne se détourna et vit devant ses yeux l’homme qu’elle venait de nommer.

— Que la Vierge me protège ! c’est bien lui, dit-elle. Qui vous amène ici, Señor ? Où est ma jeune maîtresse ?

— Où elle est ? répondit Gómez Arias avec une feinte surprise.

— Vos ruses sont inutiles avec moi ; je sais que Theodora, la pauvre innocente, s’est enfuie avec vous. Elle vous aime, c’est malheureusement trop vrai ; et quand une femme aime réellement, il serait impossible de compter les folies qu’elle est capable de faire.

— Eh bien ! reprit Don Lope, supposons qu’elle se soit confiée à ma pro-