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gomez arias.

ressemblant à presque tous les malheureux, trouvait du soulagement à raconter ses peines à un être qui semblait y compatir.

— Je suppose, continua Don Lope, que votre fille a mis quelqu’un dans sa confidence : avez-vous interrogé vos domestiques ? Soyez persuadé, Señor, que ce sont ordinairement les instrumens dont les enfans rebelles font usage pour se soustraire à l’autorité de leurs parens.

— Vous avez raison, Señor, les domestiques sont en général les ennemis jurés de ceux qui leur donnent du pain ; mais, malgré mes dispositions à soupçonner tous les gens qui m’entourent, je ne sais qui je dois croire coupable. Je suis certain cependant que la Duègne a pris une part active dans cette abominable affaire.

— La Duègne ! s’écria Gómez Arias, la Duègne, par mon épée, elle doit être