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gomez arias.

nouveau carrière à sa cuisante douleur. Sa fierté était amèrement blessée ; il était un de ces vieux Espagnols qui prennent un triste plaisir à se venger sur l’objet de leur colère, quand ils sont privés de toute autre satisfaction. Mais cette consolation même ne lui était pas laissée, et l’idée qu’il avait été si complètement trompé par une vieille femme ajoutait encore à l’amertume de ses pensées.

Gómez Arias mit en usage, pour calmer Don Manuel, toutes les maximes, toutes les consolations employées dans de semblables circonstances, maximes fort sages sans doute, mais qui ordinairement n’atteignent pas leur but.

— Il faudrait, dit Gómez Arias, suivre cette intrigue depuis son commencement, afin d’en découvrir les auteurs. Nous connaissons maintenant l’agent de cette ténébreuse entreprise, mais il faut chercher quel est le premier cou-