Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 1, 1829.djvu/35

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
17
gomez arias.

n’ont eu que trop d’occasions de reconnaître notre supériorité. Nos envoyés ont été insultés, un d’eux fut assassiné en remplissant les devoirs dont il était chargé. La conduite active et prudente du Comte de Tendilla a calmé momentanément la révolte mais les chefs se sont retirés dans les défilés des Alpujarras, pour conduire avec adresse une guerre qu’ils ne pourraient soutenir contre nous dans les plaines. Châtions leur insolence avant de laisser s’accroître le mal ; non que je doute du succès, mais dans le dessein d’épargner un sang précieux, que des mesures trop lentes pourraient faire couler. Parmi les chefs, ceux qui semblent posséder au plus haut degré la confiance des révoltés, et ceux qui défient le plus hautement notre pouvoir, sont, El Negro[1] de Lanjaron, et El Feri

  1. Le Noir.