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alors un mouvement de la main pour demander l’attention du conseil, et parla en ces termes : — Écoutez notre décret souverain. Dès ce moment il est défendu à tous nos sujets d’entretenir avec les rebelles aucune communication, de quelque sorte qu’elle soit. La moindre transgression à cet ordre sera considérée comme trahison, et le coupable sera livré à toute la sévérité des lois. Qu’un édit soit proclamé à ce sujet afin qu’aucun transgresseur ne puisse s’excuser sur son ignorance.

Le conseil levé, les chefs se retirèrent, peu à peu ; Don Alonzo, après avoir salué la Reine, se disposait à les suivre, lorsqu’Isabelle l’arrêta. — Restez Aguilar, dit-elle, je veux vous assurer moi-même combien j’éprouve de chagrin que le mariage de votre fille soit différé, peut-être pour long-temps, par la malheureuse aventure de son amant avec Don Rodrigo de Cespedes. Comment va le blessé ?