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gracieux sur son cou et ses belles épaules : sur ce voile, d’un tissu de grand prix, on voyait des lions et des tours brodés en or, ainsi que d’autres emblèmes des armes d’Espagne. La Reine portait aussi les croix des ordres de Santiago et de Calatrava ; ces croix étaient enrichies de diamans et de pierres précieuses d’une immense valeur.

La lice offrait alors le plus brillant et le plus noble spectacle. Un de ses côtés du moins présentait toute la splendeur de la cour, et les joyaux étincelans, les habits somptueux, les plumes qui se balançaient, indiquaient le point où les femmes les plus belles de l’Espagne, et celles du plus haut rang, se trouvaient réunies dans toute leur gloire et leur magnificence. C’était aussi sur ce point que l’attention était plus particulièrement dirigée, car dans ces jeux guerriers et ces martiales prouesses, l’intérêt est entièrement concentré sur ces ob-