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promettait de mériter par ses services la reconnaissance de sa patrie.

Les fêtes étant terminées, plusieurs chefs, tels que l’Alcade de los Donceles, le Comte de Cifuentes, et d’autres d’un égal mérite, quittèrent Grenade avec les forces qu’ils commandaient, pour se mesurer contre les rebelles dont le nombre et l’audace augmentaient chaque jour.

Pendant ce temps Don Alonzo de Aguilar, auquel était échue la part la plus dangereuse de l’entreprise, celle de pénétrer au milieu des terribles montagnes des Alpujarras, voyait avec impatience la prolongation de son séjour à Grenade, regardant chaque moment qui s’écoulait dans le repos comme perdu pour la gloire.

Sa joie fut donc extrême, lorsqu’il communiqua à sa fille le parfait rétablissement de Don Rodrigo de Cespedes. Rien ne pouvait plus s’opposer à la