Page:Turgot - Œuvres de Turgot, éd. Eugène Daire, II.djvu/630

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tiennent les peuples dans la soumission et qui répriment les voisins ; à la facilité de transporter les armées différentes dans différents siècles et dans différents pays ; à la facilité des correspondances, des chemins publics, des messageries publiques, etc.

Vices essentiels du gouvernement de l’empire ; pouvaient-ils être corrigés ? et comment ? Considérations générales sur la difficulté et les moyens de faire subsister un État fort étendu.

Du gouvernement municipal ; des sénats de petites villes. Quel parti on en pouvait tirer au lieu de les laisser avilir. Ces idées pouvaient-elles être connues dans les siècles dont il s’agit ? et les circonstances permettaient-elles d’en faire usage ? Que l’empire ne fut jamais assez grand.

Tableau de l’empire sous les empereurs. Changements insensibles. Mélange plus intime des parties de l’État. Multiplication du droit de cité. Comment l’empereur cesse d’être l’empereur de Rome, pour être l’empereur de l’empire, et comment cette révolution dans les idées se fit sans être sentie et sans qu’on en recueillit les avantages.

État du commerce sous les empereurs. Tableau de la circulation générale sur le globe à cette époque.

Essai sur l’intérieur de l’empire, sur sa division en provinces, sur les métropoles et les diocèses, sur le rapport des villes et des campagnes, sur la culture des terres et le commerce. Établissement des principes de géographie politique relatifs à ces objets, et leur application à l’empire romain.

Carte politique de l’empire à l’époque de Dioclétien. Révolution des idées par le partage de l’empire préparé par les trente tyrans. Considérations sur les divisions faites par Dioclétien et ses successeurs.

Intérêts respectifs de ces parties de l’empire ; comment combinés avec l’intérêt général.

Réflexions sur la manière dont les États s’incorporent par une longue union, en sorte que les barrières naturelles semblent aplanies ; que l’on ne voit pas que les aimées romaines aient éprouvé les mêmes difficultés à traverser l’empire, qu’éprouveraient aujourd’hui les armées européennes à passer d’un royaume à l’autre, et pourquoi.

L’empereur d’Italie ne pouvait tirer des Vaudois les mêmes avantages qu’un duc de Savoie. Ces peuples étaient neutres, parce que la guerre entre l’empereur des Gaules et l’empereur d’Italie était une guerre d’armée à armée, et non de nation à nation.

Considérations sur ce que l’empire romain serait devenu abandonné à lui-même.

Époque de Constantin. Translation du siège de l’empire à Constantinople, et considérations générales sur la position des capitales relativement à l’étendue des États, à leur commerce intérieur, à leur commerce extérieur, à la situation des provinces plus ou moins importantes sur lesquelles elles dominent, aux ennemis qu’elles ont à craindre, à leurs projets d’agrandissement, enfin aux établissements déjà faits, aux mouvements qu’a reçus la machine de l’État et au danger du changement. Que dans les grands empires, la situation des capitales n’est déterminée qu’à peu près par la géographie politique.

Faute de Constantin. Si César avait eu le même projet, Constantin n’avait pas les mêmes motifs, et Constantin n’a pris que le mauvais du projet. Il transporta à Constantinople les mêmes défauts qu’avait Rome. — Qu’il