Page:Ulrich - La Folle Enchere.djvu/41

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moy, c’eſt de rendre des viſites ſerieuſes en ſortant de table.

ANGÉLIQUE.

En verité Monſieur de Pharnabaſac, vous prenez auſſi mal voſtre temps.

MERLIN.

Je prens mal mon temps, dites-vous ; parbleu, mon cher, il me ſemble que pour vuider les petits comptes que nous avons enſemble, je ne te puis mieux joindre que dans cette maiſon.

LISETTE.

Il vient au fait, ne vous effarouchez point.

ANGÉLIQUE.

Comment donc, que voulez-vous dire ; il ſemble que vous preniez Madame pour ma Treſoriere.

MERLIN.

Pourquoy non, ſi elle ne l’eſt pas encore, il ne tiendra qu’à elle de la devenir. Voicy une occaſion des plus favorables, Madame, un petit Gentil-homme d’auſſi bon air, vaut aſſez qu’on faſſe quelque choſe pour luy.