Page:Un ancien diplomate.- L'esclavage en Afrique, 1890.djvu/513

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ineptes dirigées contre eux par la presse franc-maçonne écumant de rage à la pensée que les affaires de la France étaient confiées à un prêtre catholique et à un marin qui avait osé, en prenant possession de son commandement, faire inscrire, en breton, sur le vaisseau-amiral, cette sublime devise : Dieu et Patrie !

La République courait les plus grands dangers, aussi les oies du Capitole s’empressèrent elles d’ouvrir le bec pour donner l’alarme.

Durant l’impression de cet ouvrage, le colonel Archinard est reparti pour le Soudan français, en même temps que les capitaines Ménard (qui, passant par le Grand-Bassam, va refaire en sens inverse, une partie du voyage du capitaine Binger et confirmer les traités conclus avec certains chefs de l’intérieur) et Monteil (cet officier remontera le Sénégal, gagnera le Niger à Bamakou et de là explorera la bouche formée par ce grand fleuve que le traité anglo-français a placé dans la sphère d’influence française ; il est accompagné par M. Rosnoblet, ancien élève de l’Ecole des langues orientales et d’un ancien sous-officier d’infanterie de marine).

L’administrateur colonial Cholet vient de re-